Ce qui vient de nos amis américains a souvent pour nous l’attrait de l’exotisme. Ainsi nous avons adopté Halloween qui nous a presque (totalement) fait oublier la Toussaint et le McDo qui menace de nous faire oublier le bon goût. Mais le Black Friday n’emporte pas l’unanimité et c’est peut-être la goutte d’eau qui fera déborder notre vase hexagonal. Cela ne vient pas de l’idée de pouvoir anticiper ses achats de Noël, mais plutôt de l’expression elle-même qui pour un francophone est déroutante, pour le moins sinistre et carrément angoissante. Revenons à nos moutons. Il existe chez nous, début décembre (le 6), une fête oubliée (sauf dans certaines régions dont l’Alsace et chez certains chrétiens dont les Orthodoxes), la Saint-Nicolas, dédiée à la distribution des cadeaux aux enfants. Alors pourquoi ne pas consacrer les 2 semaines qui précèdent la Saint-Nicolas aux achats de Noël et aux promotions qui permettraient à tous de s’y retrouver, clients et commerçants. Cette période d’achat, nous pourrions logiquement l’appeler Achats de la Saint-Nicolas et oublier sans regret l’inquiétant Black Friday qui ne représente d’ailleurs littéralement qu’un seul et sombre jour.

(AG)

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