Professeur des Maladies et Épidémies des Armées, le français Alphonse Laveran découvre en 1880 pendant son affectation à Constantine (Algérie) le responsable de la parasitose humaine la plus répandue, le paludisme (ou malaria). Il observe dans le sang des patients impaludés un protozoaire du genre Plasmodium et suppose dans son Traité des fièvres palustres (1884) qu’il est propagé par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Alphonse Laveran se verra attribuer en 1907 le Prix Nobel de physiologie ou médecine « en reconnaissance de son travail sur le rôle joué par le protozoaire dans la cause des maladies ».

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