… Ces êtres vulgaires m’intéressent plus qu’ils ne vous intéressent. Je les grandis, je les idéalise en sens inverse, dans leur laideur ou leur bêtise. Je donne à leurs difformités des proportions effrayantes ou grotesques.
(Honoré de Balzac,rapporté par George Sand dans Histoire de ma vie)
*
Les événements sinistres – ou grotesques – exigent le lieu commun, le terrible, comme le pénible, ne s’accomodant que du cliché.
(Emil Michel Cioran, De l’inconvénient d’être né)
*
La naïveté grotesque des enfants fait peine à voir, surtout si l’on veut bien la comparer à la maturité sereine qui caractérise les adultes. Par exemple, l’enfant croit au Père Noël. L’adulte non. L’adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote.
(Pierre Desproges)