Les accords de Munich ont été signés le 30 septembre 1938 entre l’Allemagne nazie, la Grande-Bretagne, l’Italie et la France. Ces accords ont permis à l’Allemagne d’annexer la région des Sudètes de la Tchécoslovaquie, en échange de la promesse de l’Allemagne de ne pas chercher d’autres territoires en Europe. Les accords ont été signés à la suite d’une crise diplomatique entre la Tchécoslovaquie et l’Allemagne, qui revendiquait les Sudètes, une région peuplée principalement d’Allemands ethniques. Le Premier ministre britannique Neville Chamberlain a mené les négociations pour les accords de Munich, avec l’objectif de préserver la paix en Europe.

Cependant, les accords ont été critiqués à l’époque et depuis, car ils ont été considérés comme une capitulation à l’Allemagne nazie et ont encouragé l’agression allemande en Europe. En effet, moins d’un an plus tard, l’Allemagne a envahi la Tchécoslovaquie et a commencé la Seconde Guerre mondiale. Les accords de Munich sont donc souvent considérés comme un exemple de la politique d’apaisement qui a échoué à contenir l’agression nazie.

On ne peut s’empêcher d’établir un parallèle avec la guerre d’Ukraine, sous-tendue par la position affichée de la Russie de protéger les régions russophones du Donbass et du Lougansk, ce qui pourrait expliquer la position française à la conférence de Munich (ven. 17 févr. 2023 – dim. 19 févr. 2023) qui se veut plus ferme qu’en 1939.

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