Le taux de fécondité favorable calculé par l’INSEE pour 2006 (2, le taux de renouvellement étant de 2,1 dans les pays développés) doit cependant être tempéré par une analyse plus précise de la population concernée. D’une part, le recensement des naissances porte sur les Françaises (métropole et DOM/TOM confondues) et les étrangères résidant dans l’hexagone. D’autre part, il faut distinguer les familles d’origine européenne des familles d’origine africaine, ces dernières ayant un taux de fécondité allant de 3,25 à 3,22, ce qui implique un taux corrigé à la baisse pour les premières (seul taux de référence valide par rapport aux autres pays européens). Malgré ce phénomène dont la prise en compte rationnelle est toujours sensible en France, on a pu observer dans les familles d’origine européenne la réapparition de fratries de 3 enfants et plus qui indiquent une tendance réellement positive, même après correction, la première place réelle restant probablement en Europe à l’Irlande. Il est à noter que les USA, melting-pot de population comme la France, présente également une fécondité positive (2,05 en 2004), à facettes multiples.

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