Sur le plan politique, on le voit bien, les deux idées sur lesquelles on insiste, la jeunesse et la probité, sont destinées à stigmatiser les futurs électeurs des législatives, bleu-marine pour une bonne part.

Sur le plan européen, Angela Merkel, qui détient les cordons de la bourse, ne semble pas prête à laisser à François Hollande le bénéfice de la parole, comme l’avait fait à contre-cœur Churchill avec De Gaulle.

Sur le plan intérieur, la campagne a favorisé les critiques de personnes, plutôt que la discussion sur les idées, il faudra le temps pour réparer les dégâts auprès de la population.

Et sur le plan culturel, quelle relève ?

Le 16 mai, Frédéric Mitterand a laissé sa place à Aurélie Filippetti au Palais-Royal qu’elle partagera avec le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel. Son prédécesseur socialiste, Jack Lang, était certainement plus haut en couleur.

Va-t-on reparler de François Villon, de René Descartes, de Camille Saint-Saens, d’Auguste Renoir, ou uniquement de République, de Citoyens et de Grandeur de la France ?

Va-t-on réutiliser Molière, admiré dans le monde entier, à l’école, plutôt que de nous enliser dans des problèmes d’horaires et de jours de vacances ?

La culture est un bien peu coûteux, écologique.

Elle est un élément puissant de cohésion sociale, ce que cherchent tant nos politiciens.

Elle est un lien entre le passé et le futur.

Encore est-il nécessaire de bien connaître ses classiques.

APG

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