Près de 4 décennies avant l’actuelle mise à mal de la psychanalyse, dans La Scolastique freudienne (1973), le professeur Pierre Debray-Ritzen, chef du service de pédopsychiatrie à l’hôpital Necker Enfants-Malades de Paris de 1972 à 1988, partisan de la méthode expérimentale, fut l’une des premières personnalités françaises à critiquer la psychanalyse au nom de la science.

« On sait combien se prend et se fige en nous une croyance; comment elle s’engraisse en interprétant chaque nouveau fait, en l’assimilant, en faisant de lui sa propre substance… Ainsi l’idée fausse et toute faite projette-t-elle sa propre lumière en aveuglant toute autre notion qui pourrait la contredire. Une scolastique est dès lors en marche qui apporte le déroulement confortable de sa logique et l’habitude de son vocabulaire. Rien ne peut l’arrêter, sinon précisément ce doute exigé sans cesse par le raisonnement expérimental – au sens bernardien – et dont on apprécie, en l’occurrence, la nécessité fondamentale. » (La Psychanalyse cette imposture, 1991)

Ces prises de position ont valu à Pierre Debray-Ritzen de nombreuses animosités. La psychanalyse est encore aujourd’hui une pratique bien enracinée en France alors qu’elle est infirmée par les découvertes des sciences cognitives et par son inefficacité pratique.

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