napoleon.jpgCréé par Napoléon Ier en 1808, le baccalauréat, premier grade universitaire en France, ne semble plus correspondre aux besoins actuels. Paradoxalement, tout le monde le trouve difficile à passer, mais presque tout le monde l’obtient, ce qui fait de lui un monstre d’inefficacité. Les universités et les écoles sont obligées de recourir à moultes sélections pour pallier à son insuffisance.

Regardons du côté de nos amis américains, tant décriés par ailleurs par nous autres Français: ils utilisent des tests bien plus sympathiques, aux règles du jeu simples. L’exemple type est le SAT (Scholastic Assessment Test) associant lecture critique, mathématiques et écriture en une durée de moins de 4 heures. Il ne s’agit pas de piéger le candidat mais de s’assurer qu’il possède les concepts de base nécessaires à sa réussite académique.

En France, comme d’habitude, le diagnostic est fait depuis longtemps: c’est ce genre d’outil dont tout le monde aurait besoin. Mais combien faudra-t-il d’années encore pour offrir aux nouvelles générations l’équivalent d’un simple SAT avec le manuel de formation et d’entraînement qui va avec? Cela éviterait bien des échecs et des années perdues à naviguer dans une mauvaise direction, à la recherche d’une réussite à un concours sélectif qui devient un but en soi incitant à un repos prématuré du guerrier en cas de succès et une déception injustifiée en cas d’échec.

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